1 ¦ Objectifs de la leçon
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- de situer dans le temps et dans l’espace le royaume de Zimbabwe (Monomotapa), et ses principales caractéristiques.
- de situer dans le temps et dans l’espace le royaume du Buganda, et ses principales caractéristiques.
- de situer dans le temps et dans l’espace le royaume du Rwanda, et ses principales caractéristiques.
2 ¦ Introduction
Baignée par l’océan Indien, cette partie de l’Afrique est en contact avec les régions du golfe Persique, de l’Asie du Sud-est et de l’Asie centrale, dès le 2e millénaire av. J.-C., comme l’indique la présence de plantes originaires de ces régions. On suppose que ce sont des populations austronésiennes et indonésiennes venues s’installer sur la côte orientale qui les ont emmenées. À cette première vague migratoire, succède, au début de notre ère, une installation progressive, sur la côte orientale, de populations africaines d’agriculteurs pratiquant la métallurgie du fer et la poterie qui s’intensifie jusqu’au Moyen-Âge.
Des populations bantoues, arabes et persanes s’installent ainsi sur la côte, ce qui favorise le développement d’un commerce océanique entre la côte et l’intérieur des terres, ainsi que l’apparition de sociétés étatiques et politiques complexes, et une civilisation spécifique : la culture swahili. Des Etats-cités tels Kilwa, Songo Mnara, Mombasa, etc. sont associés à cette culture swahili. En dehors des Etats-Cités swahilies établies sur la côte longeant l’océan Indien, un grand royaume intérieur se développe : le royaume du Zimbabwe (ou royaume Monomotapa).
3 ¦ Le royaume de Zimbabwe (Monomotapa) (XIe – XVIIIe siècle)
3.1. Contexte historique
L’émergence de ce royaume s’explique par sa situation favorable. En effet, c’est une région de plateaux aux températures fraîches, aux sols fertiles et aux pluies abondantes ce qui constitue des conditions idéales pour l’agriculture et l’élevage. La civilisation fondatrice de cet ancien royaume est très peu documentée, et l’origine des constructions en pierre qu’on y a trouvée reste encore un mystère. On sait seulement qu’une population bantouphone d’éleveurs de moutons s’installe au Ier siècle après J.-C. dans cette région située entre le fleuve Limpopo au sud et le fleuve Zambèze au nord, suivie aux Xe et XIe siècle par une population d’éleveurs de bovins et de métallurgistes. Ces derniers vivent dans des habitats faits de boue séchée et de pisé, et exploitent les nombreux gisements d’or et de cuivre de la région.
Le royaume de Monomotapa atteint son apogée au XVe siècle grâce au commerce de l’or, époque où sera érigé le site en pierre du Grand Zimbabwe (XIV-XVe siècles). Mais la région manque de stabilité et des entités plus ou moins indépendantes se battent pour sa suprématie. Le désordre à l’intérieur du pays a des conséquences sur le commerce côtier et la pression des commerçants portugais et arabes commence à changer l’équilibre des forces dans la région. Au début XVIe siècle, une série de conflits armés oppose les différentes entités politiques sous le joug des souverains du Grand Zimbabwe. Trois entités tentent d’imposer leur hégémonie : les royaumes de Manica, d’Uteve et de Mwene Mutapa. C’est ce dernier qui se démarque, et Mwene Mutapa devient le souverain du royaume. À la mort de Mutapa, la capitale est déplacée vers le Nord. Son fils Matope est un grand conquérant.
À la même époque, les Portugais installent des comptoirs le long de la côte indienne, construisant une forteresse à Sofala. Les conflits jouent en faveur des colons portugais qui lancent des campagnes entre 1572 et 1597 pour prendre le contrôle des mines d’or. D’autres groupes de populations comme les Zimba prennent également les armes contre Mwene Mutapa, qui doit finalement s’allier aux Portugais pour maintenir son royaume, leur donnant en contrepartie accès à de nombreuses mines.
L’empire Monomotapa décline pour des causes internes : luttes entre factions rivales et épuisement de l’or des rivières qu’il contrôle. Le commerce de l’or est ensuite remplacé par le commerce des esclaves. À cette époque, les États arabes de Zanzibar et Kilwa deviennent dominants dans la région grâce à la traite des Noirs vers l’Arabie, la Perse et l’Inde.
En 1629, le royaume de Zimbabwe, en déclin, est obligé de reconnaître la souveraineté portugaise. Il ne retrouvera jamais son indépendance même si Mutota et ses successeurs étendent leur hégémonie dans la région fondant le royaume de Zimbabwe qui va perdurer jusqu’au XVIIIe siècle. Les derniers représentants des familles royales établissent le royaume Mutapa au Mozambique, parfois appelé « Karanga ». Les rois Karanga s’appellent mambo et vont régner sur la région jusqu’en 1902.
3.2. Organisation politique et sociale
Le Mwene Mutapa est généralement choisi par le Conseil des anciens. « Mwene » signifie « Seigneur » en langue bantoue, et « Mutapa » « Pillage » en langue locale, ce qui s’expliquerait par le fait qu’il se soit imposé dans la région en menant une série de razzias. Mais son nom pourrait également signifier « Minerais métallifères », une explication plausible compte tenu du fait que les mines de cuivre et d’or ont joué un rôle non négligeable dans le développement des sociétés de cette région. « Mutapa » devient le titre de ses successeurs ainsi qu’un terme géographique désignant le territoire et son royaume. Si le royaume possède une organisation centralisée, dotée d’une administration, d’une armée et d’institutions étatiques, c’est le lignage dominant qui monopolise les fonctions politiques (ex : les Rozwi). Le Mwene Mutapa peut compter sur les chefs locaux (les Fumu).
3.3. Économie
Le Zimbabwe est un grand royaume qui s’est développé grâce à l’exploitation des gisements d’or et de cuivre de la région. L’exploitation des salines et la métallurgie du fer, du plomb, de l’or et du cuivre assurent aux élites politiques et économiques une prospérité importante. L’agriculture et l’élevage représentent également une des activités principales de la société zimbabwéenne.
Le commerce peut bénéficier d’un réseau reliant la côte aux Indes, à l’Asie du Sud-est, à l’Arabie et à l’Europe qui permet l’échange de produits divers (perles, étoffes en coton, etc.) venus des Indes ou des confins de la Chine. Les échanges interrégionaux occupent eux aussi une place importante dans l’économie de la région. Une taxe de circulation, la curva est imposée aux commerçants étrangers portugais.
4 ¦ La région des Grands lacs
Cette vaste région, composée de savane boisée et de lambeaux de forêts semi-tropicales, couvre une série de grands lacs africains, dont les principaux sont les lacs Kyoga, Victoria, Turkana, Rushwa, Thema, Wamara, Edouard, Kivu, Albert et Georges. Ce système lacustre est interconnecté au grand fleuve Nil. C’est aussi une région montagneuse sur laquelle se trouve la grande faille géologique de la Rift Valley. Cette région est également dotée d’un environnement très fertile et des conditions climatiques favorables aux cultures.
Propice au développement de foyers de peuplement, cet espace est occupé dès la préhistoire comme le révèlent différents témoins de la présence de chasseurs-cueilleurs ou les anciennes traces du travail du fer remontant au VIIIe siècle après J.-C. On y retrouve des populations de langues Bantu, nilotiques et nilo-sahariennes.
L’histoire ancienne de la région des Grands Lacs est très complexe. Elle est caractérisée par la présence d’États, de sociétés lignagères et segmentaires ainsi que de vagues migratoires de peuples pasteurs et d’agriculteurs qui se succèdent dans le temps pour occuper ces régions très fertiles.
D’après les mythes, on recense notamment l’existence des premières chefferies d’agriculteurs. Chefferies qui seront supplantées par des États à dominance pastorale. Concernant les origines des formations politiques dans la région, les traditions orales transmises par les clans dominants, dont le prestigieux royaume du Rwanda, le Lusoga, Nkole, Bunyoro (dans l’actuel Ouganda), et le Buganda nous permettent d’en imaginer les lignes principales :
- L’œuvre civilisatrice et la formation des États prennent leur source chez des pasteurs immigrés (identifiés comme des Nilotiques) qui ont apporté le principe de la royauté, des éléments de la religion et l’importance de la vache. Mais il est avéré que l’éclosion et le développement d’États plus ou moins centralisés ne sont pas uniquement l’œuvre des pasteurs migrants.
- Plusieurs entités politiques d’agriculteurs de langue bantoue ont mis en place une organisation complexe. La formation d’États parmi ces sociétés d’agriculteurs serait même antérieure aux vagues migratoires des communautés d’éleveurs qui auraient déferlé dans cette région au XVIe siècle. En effet, en termes de mobilité sociale, un agriculteur peut devenir pasteur en acquérant du bétail, et l’inverse était aussi possible lorsqu’un pasteur perd son bétail.
- Il existe également une mobilité entre lignages et clans. Des pactes permettent à des familles d’adhérer au clan ou au lignage de leur choix. Ainsi, les clans ne sont pas nécessairement composés de descendants de mêmes ancêtres.
Au XIXe siècle, les royaumes les plus importants sont le Rwanda, le Burundi, le Bunyoro, le Bushi et le Buganda.
5 ¦ Le Buganda (XIVe siècle – XIXe siècle)
5.1. Contexte historique
Ce royaume, qui a donné son nom à l’actuel Ouganda, est situé au nord-ouest du lac Victoria. Il aurait été fondé par l’ancêtre mythique Kintu au XVe – XVIe siècle. Les populations à l’origine de ce royaume sont les Ganda ou Baganda (Ganda est le singulier de Baganda). Le préfixe « Bu » devant le terme Ganda désigne un lieu, un espace géographique dans toutes ces sociétés de la région de Grands Lacs. Ainsi le terme Buganda renvoie à un espace géographique occupé par les Ganda.
Bien avant que la seigneurie des Baganda n’établisse son hégémonie régionale, on recense aux périodes plus anciennes la chefferie de Bangaizi peuplée de Bachwezi et celle des Basita qui règnent dans la région des Grands Lacs.
- Les Bangaizi contrôlent les sites des salines, le commerce du bétail et les gisements de fer. La capitale, Mwenge, est située près des Monts Ruwenzori.
- Le Basita est renommé pour sa maîtrise de la métallurgie du fer, qui a assis sa prééminence politique dans cet espace géographique.
Ces chefferies seront ensuite conquises par Ruhenga, qui fonde la dynastie des Tembuzi. Toutefois la région va passer sous la domination du Bunyoro vers le XIVe siècle. Le Bunyoro apporte des changements sociopolitiques importants dans la région, notamment un système monarchique centralisé. Entre 1350 et 1500, le Bunyoro domine une partie de la région des Grands Lacs, formant un véritable empire. Vers le XVIe siècle, une autre vague migratoire de populations venues de la région du Nil envahit le Bunyoro. Il s’agit des populations Luo. Cela entraine la désintégration de l’empire dont les frontières politiques se resserrent sur le royaume Bunyoro. Les Luo fondent la dynastie des Babito. L’effondrement de l’empire favorise aussi l’indépendance des anciens États vassaux : Ankole, Karagwa, Busoga et Buganda.
Le royaume de Buganda, situé à l’est du Bunyoro, commence alors à s’agrandir. Grâce aux conditions écologiques favorables permettant l’élevage et les cultures agricoles, les souverains Ganda réussissent à centraliser le pouvoir, à réduire les luttes de succession et à stabiliser le royaume. C’est cette capacité de neutraliser les luttes de succession qui a permis la stabilité de cette monarchie dont l’essor eut lieu au XVIe ou XVIIe siècle. L’expansion du royaume, à l’ombre du Bunyoro dont il était vassal, se fait par processus graduel en parallèle aux razzias des Arabes musulmans et à l’esclavage.
Ce petit royaume, qui construit son hégémonie grâce à la désintégration du royaume Bunyoro va devenir une nouvelle puissance régionale des Grands Lacs. Son apogée correspond à son expansion sur les lacs Victoria, Kioga et Albert. Cette expansion, qui eut lieu au tournant du XIXe siècle, sous le règne du roi Kamanya, (règne 1798- ?) lui permit de contrôler les voies commerciales et avoir le monopole du trafic. Sous le roi Muteza Ier (règne : 1856-1884), petit-fils de Kamanya, le processus de centralisation du royaume arrive à son terme. Il développe des relations commerciales avec les Britanniques installés sur la côte indienne et dote son armée de fusils achetés à Zanzibar. Plus favorable à l’islam, il accepte néanmoins que les missionnaires protestants et plus tard les pères blancs s’installent dans son royaume. Le royaume du Buganda devient allié et partenaire de la colonisation britannique.
Il est difficile de parler du déclin de ce royaume, car bien que le Buganda passe sous protectorat britannique, devenant ainsi une colonie, le souverain a gardé certains privilèges et pouvoirs sous la colonisation. En effet, l’administration coloniale s’appuie sur ce royaume fort et prospère pour asservir les autres entités politiques comme les Lusoga. Sous la pression coloniale désireuse de réduire les avantages de ce royaume et de le faire disparaître au profit d’un Etat colonial, le roi Mutesa II va s’y opposer en proposant que le traité de protectorat britannique soit annulé. Il sera exilé à Londres. Mais face aux revendications persistances, le roi sera réinstallé. Ce royaume a fini par se diluer à l’indépendance, en 1962, dans la nouvelle république. Mais des revendications d’autonomie n’ont pas cessé et continuent d’alimenter l’histoire de l’Ouganda moderne.
5.2. Organisation politique et sociale
La royauté n’est pas héréditaire. Le roi porte le titre de Kabaka ce qui au départ est un titre de noblesse. Parmi les regalia du roi, on trouve une couronne ancienne, des tambours, des flèches, des lances et autres objets royaux.
Le collège électoral du roi est composé du Katikiro, qui est le deuxième personnage du royaume, une sorte de Premier Ministre et du Mougenia, le chef du plus grand clan. La reine mère a un rôle important à la cour.
5.3. Économie
Outre les travaux artisanaux du tissage, et de la forge, l’économie est essentiellement agricole et tournée sur les rives du lac Victoria.
Le commerce de l’ivoire et des esclaves est aussi très important, et est monopolisé par la cour royale.
Au XVIIIe siècle, le royaume Buganda est connecté au réseau commercial au nord menant vers l’Egypte et à l’est traversant la Tanzanie jusqu’à la côte de Zanzibar. Mais ce réseau est peut-être beaucoup plus ancien, car les cauris provenant de la côte Swahili, qui sont utilisés comme monnaie, avaient une grande importance dans les transactions commerciales liées à la traite négrière.
6 ¦ Le Rwanda (XVe – XIXe siècle)
6.1. Contexte historique
Comme les informations sur le royaume du Rwanda nous sont parvenues grâce à la tradition orale, il est parfois difficile de démêler le mythe des réalités historiques. Même si l’histoire contée ne rend pas compte de toutes les dynamiques sociales, économiques et politiques qu’a connues cet espace, elle permet une reconstitution historique des chroniques des rois successifs et des traditions royales dans cette région.
L’histoire du royaume de Rwanda est aussi liée aux mouvements migratoires de groupes d’agriculteurs et d’éleveurs qui ont eu lieu entre le Xe et le XVIe siècle (Kitara, Bachwezi, Ruhinda et Rwanda). Le royaume connait une série d’extensions entre le XVe et le XIXe siècle. La tradition, récoltée au XXe siècle, mentionne que le Mwami Ruganzu « le conquérant » (1510 -1543 ou 1600-1623) est l’un des fondateurs d’une monarchie héréditaire au Rwanda. Il mène des attaques sur les chefferies de la région. Le royaume voit son territoire officiellement placé sous l’hégémonie de l’Allemagne en 1896. Son déclin n’intervient pas directement avec la pénétration européenne. Le royaume survit avec une certaine autonomie durant la colonisation allemande et belge. Ce n’est que suite aux troubles sanglants menés par la classe paysanne en 1961 et la déclaration de l’indépendance qui a suivi que ce royaume ancien d’Afrique de l’Est disparait.
6.2. Organisations politique et sociale
Le royaume est dirigé par le Mwami qui est assisté par les abiiru, les gardiens des traditions, des conseillers, et par les administrateurs des entités inférieures. Il y a aussi la corporation ubwiiru, rassemblant les conseillers chargés de conduire les rites consacrés à la prospérité du royaume. La reine mère possède aussi un rôle important à la cour. L’institution socioreligieuse Bwami est influente au sein de la société et la structure. Au niveau administratif, la capitale Nyanza est au centre du pouvoir.
Le royaume du Rwanda est une société féodale. Certains seigneurs possèdent des domaines fertiles dans lesquels les paysans travaillent. Cette situation de dépendance foncière des paysans fait en sorte que les seigneurs sont les personnes les plus riches de la société.
Au XIXe siècle, l’institutionnalisation de la corvée (uburetwa) auprès des masses paysannes donne lieu à la subdivision de la société en classes sociales renforçant le sentiment d’appartenance aux communautés Hutu ou Tutsi :
- la masse paysanne et vassale formant la communauté Hutu
- et la classe dirigeante celle des Tutsi.
6.3. Économie
Lorsqu’il y a une saison trop pluvieuse ou une sécheresse prolongée, les cultures agricoles sont durement touchées. Les périodes de disettes liées à cet ennemi mortel permanent qu’est la famine sont gravées dans la mémoire collective des populations de cet espace. Famines et sécheresses perturbent l’organisation sociopolitique et entraînent des mutations économiques, politiques et territoriales, contribuant à l’influence grandissante des éleveurs dans la région.
Posséder une vache est devenu un critère de richesse, et donc un élément d’emprise politique sur la production agricole.
7 ¦ Résumé
- Le royaume de Zimbabwe (Monomotapa) (XIe – XVIIIe siècle) connait son apogée au XVe siècle grâce au commerce de l’or. C’est à cette époque également qu’est construit le site en pierres du Grand Zimbabwe. Au XVIe siècle, des troubles armés entrainent une instabilité dans le royaume. Parallèlement, les Portugais établissent des comptoirs le long de la côte indienne et tentent de prendre le contrôle des mines d’or. En 1629, le Monomotapa doit accepter un quasi-protectorat de la part des Portugais.
- Le Buganda (XIVe – XIXe siècle) commence son expansion vers le XVIe siècle. Le royaume se stabilise et connait des conditions écologiques favorables à son développement. Suite à la désintégration du royaume voisin, dont il était vassal, le Bunyoro, le Buganda va devenir une des puissances de la région. Au XIXe siècle, le Buganda développe des relations commerciales avec les Britanniques. Le Buganda deviendra un protectorat britannique.
- Le Rwanda (XVe – XIXe siècle) est lié aux migrations d’agriculteurs et d’éleveurs qui ont lieu en le Xe et le XVIe siècle. Entre le XVe et le XIXe siècle, le royaume s’agrandit et devient l’un des principaux États de la région. En 1896, le Rwanda signe un traité, devenant un protectorat allemand.