1655 (Angola/Brésil)
Nganga a Nzumbi
Nganga a Nzumbi était le souverain du Quilombo de Palmares. Au XVIIe siècle, le terme quilombo désignait au Brésil les sites où se regroupaient des esclaves marrons, s´installant loin des villes et des plantations pour y fonder des communautés libres. Comme Nganga a Nzumbi était le chef du plus grand Quilombo et aussi celui qui a résisté le plus longtemps aux attaques des troupes et des mercenaires envoyés pour le détruire et capturer les fugitifs, il est devenu un héros national et le symbole de la lutte des descendants d´Africains au Brésil.
Le nom Nganga a Nzumbi évoque dans une langue provenant d’Angola, sa fonction de prêtre guérisseur des âmes. L’assemblée des chefs lui conférait le pouvoir de dialoguer avec les morts.
Nganga a NzumbI a été le souverain du Quilombo de Palmares. Au 17e siècle, le terme quilombo désignait au Brésil les sites où se regroupaient des esclaves fugitifs, s´installant loin des villes et des plantations pour y fonder des communautés libres.
Palmares a été le plus grand quilombo, c´est aussi celui qui a résisté le plus longtemps aux attaques des troupes et des mercenaires envoyés pour le détruire et capturer les fugitifs. Il est devenu le symbole de la lutte des descendants d´Africains au Brésil et Zumbi, son chef légendaire, un héros national.
Il régnait sur un territoire de dix mocambos (refuges d’esclaves) évalué à près de 600 000 kilomètres carrés et comportant approximativement 11 000 âmes de noirs, métis, indiens et même blancs. Le centre de gouvernement du Ganga Zumba était le plus important village de Palmares, Cerra dos Macacos. Les neuf autres refuges d’esclaves étaient tenus par des membres de sa famille. Aux environs de 1670, le Nganga a Nzumbi disposait d’un palais, de trois épouses, de gardes, de ministres et de sujets dévoués. Les individus vivaient égaux sur ce territoire et, pour protéger son peuple, le Nganga a Nzumbi organisait la résistance contre les portugais.
En 1678, il accepta de signer un traité de paix avec le gouverneur portugais du Pernambouc dans lequel il s’engageait à déplacer son domaine vers la vallée de Cucaú. On dit que son neveu se serait soulevé contre ce traité et aurait mené une rébellion contre son oncle. Dans la confusion, le Nganga Nzumbi fut empoisonné et nombre de ses partisans, qui obéirent à son ordre, se déplacèrent vers la vallée de Cucaú où ils furent de nouveau réduits à l’état d’esclaves par les Portugais.